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Percussions.org Le forum de toutes les Percussions !
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Beng beng
Inscrit le: 26 Jun 2002 Messages: 111
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Posté le: 07 Feb 2005 10:58 Sujet du message: |
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Tu as déjà écouté Boka, Jacques, Colpé, Sekouba, d'Artagnan ou Petit Moussa ?
Ayant déjà écouté Solo et tous les précédents, je dirais que le plus prometteur de la nouvelle génération est Moussa, et celui de la génération précédente est Jacques ou Boka. Ce choix reste très personnel, et il ne m'enpêche pas d'apprécier le jeu de Solo, que je vais m'empresser d'aller voir. |
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Tiscarabee
Inscrit le: 23 Feb 2004 Messages: 107 Localisation: Toulouse
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Posté le: 08 Feb 2005 9:07 Sujet du message: |
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Bonjour à tous, bonjour Benj.
Tu cites quelques joueurs, tu parles de quel Sekouba ? Traoré ?
Car si c'est lui dont tu parles, je trouve que c'est un très grand joueur... mais à son âge, je ne sais pas s'il est encore en lisse pour le percu le plus prometteur :)
hop! |
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Beng beng
Inscrit le: 26 Jun 2002 Messages: 111
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Posté le: 09 Feb 2005 10:50 Sujet du message: |
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je te parle d'un jeune joueur malinke de Conakry, dont j'ai oublié le nom de famille, et qui joue (jouait ? ) dans le baobab circus avec d'Artagnan. C'est un monstre de puissance, et ce n'est pas ce qui me plaît le plus. C'est le batteur de cette génération préféré de bp de potes qui vont souvent à Conakry (et qui y sont en ce moment). Moussa (Oulare) venant dans la génération d'après (bien qu'il ruine déjà tout le monde techniquement)... |
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Taliboula
Inscrit le: 10 Jun 2003 Messages: 148
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Posté le: 09 Feb 2005 16:02 Sujet du message: fondateur de wofa? |
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hello tout le monde,
je ne voudrais pas polémiquer sur Alseny "solo" Cherif, mais je ne crois pas qu'il ait fondé le groupe Wofa., ce ne serait paq plutôt François Kokelaere?
Et je je l'ai pas vu dans la liste des artistes du groupe "Wofa"?
http://percussions.org/forum/setopic_165-wofa.html
Percussivement,
Taliboula |
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Jimmy Braun
Inscrit le: 12 May 2002 Messages: 1745 Localisation: France
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Posté le: 09 Feb 2005 17:16 Sujet du message: Re: contact Solo Cherif |
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Manu Solo a écrit: |
Salut,
La formule "percussioniste le plus prometteur de la nouvelle génération guinéenne" peut paraitre pompeuse, mais l'écouter jouer ou jeter un oeil sur son parcours débuté dans les années 80 (fondateur de Wofa, accompagnateur dans leur tournée internationale de Papa Wemba, Salif Keïta, Ray Lema ou Fodé Kouyaté) pourra te convaincre que ce statut n'est pas usurpé. D'ailleurs tu n'as qu'à chercher sur internet une liste des meilleurs percussionistes guinéens...
Pour le joindre, contacte l'association Dell'arte au 05 61 76 58 48.
A+ |
Bonjour Manu Solo,
Je ne sais pas d'où tu as tes informations, mais Percussions.org connait un peu Monsieur François Kokelaere (vous trouverez tout en utilisant le formidable Moteur de Recherche en tapant "Wofa"), qui a été le directeur artistique de Wofa, et l'un de ses membres fondateurs, ce qui voudrait dire que plusieurs personnes sont à l'origine de ce groupe maintenant disparu.
Enfin voici deux articles apportant d'autres éléments, en attendant la possible intervention de François sur nos Forums :
François Kokelaere a écrit: |
En Juin 2003, j'ai pris la décision délicate d'arrêter Wofa et par là même, de cesser mon travail en Afrique (j'étais aussi très impliqué au Cameroun). Pourquoi ? Vaste question à laquelle il est bien difficile de répondre sans partir dans des pages et des pages d'explications compliquées. Je vais quand même essayer de faire court et clair... de toutes façons rien ne vous empêchera de me poser des questions.
D'abord pour ceux qui n'ont pas suivi le début, résumons un peu l'histoire de ce groupe.
En 1988, j'étais alors directeur artistique de l'Ensemble National des Percussions de Guinée (voir "Pérégrinations d'un petit blanc en Guinée") et les artistes commençaient à se prendre la tête. L'idée m'est venue alors de monter un groupe privé concurrent des Percussions afin de calmer tout le monde. C'est ainsi que naquit Wassa avec Morciré Camara . Très vite le groupe eut beaucoup de succès et cela eut effectivement pour effet de relativiser la position des artistes nationaux des Percussions de Guinée qui se sentaient directement menacés par ce groupe privé, beaucoup plus autonome. Quelques vieux crocodiles guinéens m'ont appris qu'il était très important en Guinée que les artistes ne se sentent pas en position de force car ils devenaient alors très vite incontrôlables. Ceci s'est d'ailleurs vérifié de nombreuses fois.
En 1995, quand je quittais les Percussions de Guinée, naturellement mon activité bascula sur le groupe qui entre-temps s'était séparé de Morciré Camara et était devenu Wofa . Celui-ci décolla avec la venue du tourneur américain Bernard Schmidt et les tournées internationales se succédèrent. Le groupe devint une référence en terme de spectacle africain dans le monde et nous tentions d'explorer un créneau bien plombé par les clichés exotiques d'usage. Le concept artistique de Wofa voulait développer une écriture qui, tenant compte de la réalité du ballet guinéen, dépassait ses poncifs et exploraient de nouvelles voies.
En 1998, je demandais à Fatouabou Camara, l'un des plus grands batteurs de l'ethnie Soussou de rejoindre Wofa. Il faut dire que nous étions très proches depuis qu'il m'avait suivi lors de notre séparation avec les Percussions de Guinée. Abou donna un second souffle à Wofa mais les durs à cuire du groupe ne l'acceptèrent jamais car naturellement, du fait de sa compétence et de son charisme, il en était très vite devenu le leader. C'est lui qui se tapait l'énorme boulot administratif des demandes de visas dans les différents consulats et quand on sait combien il est devenu aujourd'hui difficile de les obtenir, on imagine aisément que cela était loin d'être une sinécure. Et pourtant les artistes de Wofa n'ont cessé de lui faire des problèmes de tous ordres au point de le décourager complètement de continuer avec eux. Contre toute attente, jamais ils ne lui demandèrent le moindre éclaircissement sur l'arrangement d'un rythme ou bien quelques conseils, rien. Figés dans une espèce de parano vis à vis du grand frère.
Abou encaissait tout avec une patience angélique, preuve de son immense expérience.
En Mars 2003, à la fin d'une tournée aux USA, quand nous apprîmes que deux artistes avaient fui, (Facinet Bangoura - balafoniste et Mory Fofana - djembe fola) restant là-bas sans passeport, sans billet retour et sans leur cachet, compromettant ainsi l'avenir du groupe aux États-Unis, ce fut la goutte qui fit déborder le vase, aussi bien pour Abou que pour moi.
Abou me dit: "François, je ne peux plus continuer avec ces gens là. Ils ne respectent rien. Ils font n'importe quoi en tournée. Se tiennent mal dans les théâtres et ne respectent pas le spectacle. Dès que j'essaie de leur parler, ils m'insultent. J'ai tout essayé, c'est sans espoir. Je veux quitter Wofa et faire mon groupe." |
François Kokelaere a écrit: |
Naby "Kalé" Camara, membre fondateur de Wofa, est décédé le dimanche 1 Septembre 2002 à Conakry en Guinée à l'âge de quarante deux ans.
Né en 1960 à Forécariah, il fut formé très jeune par Piantoni Touré dès 73 au quartier Matam-Mosquée, Sékouba Otis Camara et Boga. Il fait en 77 une tournée régionale avec le ballet section de Matam.
En 1980, Sékouba Gbemgbédi Bangoura le contacte pour jouer les wassakhoumbas dans les cérémonies rituelles de circoncision. En 86, Morciré Camara lui demande de participer au groupe Convention de Matam puis à Tempo Rythmique en 87 et enfin à Wassa en 89 avec lequel il participe au Bicentenaire du 14 Juillet 89 à Paris "La Marseillaise", au spectacle "Africa Oyé" de Mel Howard et réalise plusieurs tournées internationales en Europe, Amérique du Nord et Asie du Sud-Est. Plus récemment, il participa au projet de Bertrand Renaudin "Won Béré".
Depuis 94 avec Wofa, il a été un des éléments les plus constructifs, les plus positifs du groupe et temporisa à maintes reprises, les ardeurs vindicatives des plus jeunes. Posé, structuré, il fut un des éléments déterminant de la réussite de Wofa au niveau international. Respecté et aimé par ses collègues, il apportait au groupe toute le calme de sa personnalité et savait prendre ses responsabilités au sein du collectif. La disparition de Kalé est une perte immense pour le groupe et pour la grande famille des artistes guinéens. On ne mesure jamais assez le prix que paie à la maladie, aux conditions sanitaires précaires, aux soins médicaux approximatifs, ces artistes restés au pays. Mort soudainement d'une maladie inconnue au diagnostic incertain, comme tant d'autres, Kalé est parti rejoindre au paradis des musiciens son compère Gbemgbédi, autre grand artisan de Wofa et ceux qui restent tenteront de se montrer dignes de ces artistes d'exception et de continuer le chemin, même si leur absence le fait devenir chaque jour, un peu plus douloureux et difficile.
Nous aurons une pensée affectueuse pour sa femme Kalata, artiste elle aussi, qu'il avait connue sur la scène de la permanence de Matam. Kalé, tu nous manques déjà... là où tu es, ne nous perd pas de vue, nous en avons encore plus besoin aujourd'hui. |
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["Le bruit règne en maître sur la sensibilité humaine" | Luigi Russolo ] |
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