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[Jimmy B]

Ghungharu [in.]

Parfois aussi : Ghunghara, Payal, Paayal ou Salangaï



Percussions secouées de la famille des idiophones.

Originaires d’Inde, les Ghungharu sont des petites clochettes, aux sons très cristallins, proche d’un écoulement d’eau léger. Comme leurs cousines Chinoises, les Pengling, ou les Jingle-Bells occidentales. Ces métallophones aux sons très aigus et cristallins, sont généralement fabriquées de bronze ou d’un alliage très similaire, à base de cuivre.

Leur concavité font penser à des noisettes entrouvertes et sont munies en leur vertex par un petit battant. Pourvues d’un anneau, on les fixe sur des bandes de tissu, de cordes tressées ou de cuir. Elles sont fixées aux chevilles des danseurs et comportent souvent des gravures variées.

On la retrouve dans de nombreux types de danses sur le continent Indien, mais des artistes d’autres origines, comme le percussionniste guinéen Mamady « Kargus » Keita, en utilisent une variété (les clochettes se retrouvent sur plusieurs continents), pour garantir une métrique et faire entendre leur pulsation pendant leur jeu.

Les "Ghungharu" peuvent donc avoir un rôle métronomique (en marquant des accents), comme être utilisées pour la création d'ambiances sonores. (cf. bruitage)



© 2004 Jimmy Braun