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[Jimmy B]

Triangle


[Al. Triangel ; An. Angle; Br. Triângulo; Es. Triangulo; Fr. Triangle; It. Triangolo; Russe. Treugol’nik]


Instrument de la famille des Idiophones percutés, le triangle existe depuis plusieurs siècles et se retrouve sur des enluminures et vitraux du XIVème et XVème siècle. (Cathédrale Saint-Michel de Carcassonne par exemple). Il est présent sur plusieurs continents.

Formé d’une tige d’acier repliée en forme de triangle (équilatéral ou isocèle), il est ouvert à l’un des angles. Sa taille et sa fabrication revête de nombreuses formes. Il est actuellement un instrument à percussion dont le son est déterminé. (note précise)

Le triangle est frappé, mis en vibration, à l’aide d’une batte métallique, de bois ou en matériaux composites. On le tient soit par une main et parfois à l’aide d’une petite sangle de tissus ou de cuir, soit on le suspend sur un stand.

Le son produit par l’instrument s’obtient en provoquant un trémolo grâce à un va-et-vient de la batte à l’intérieur du triangle. La main qui maintient l’instrument pourra aussi étouffer le son par de légères pressions, ce qui permet d’obtenir des variations intéressantes dans les phrasés.

Le triangle se retrouve dans un nombre de styles musicaux importants – du Classique au Contemporain en passant par le Funk, le Samba ou le Jazz. Son apparition dans les orchestres date d’environ du XVIIème siècle.


© 2003 Jimmy Braun



Livres :

The Art of Tambourine and Triangle Playing - Grover Neil et Whaley Garwood. Editions Meredith Music Publications


Œuvres avec la présence d’un ou plusieurs triangles :

Scheherezade, Nicolaï Andreïevitch Rimski-Korsakov.
Concerto pour Piano No. 1, 3ème Mouvement, Franz Liszt.
Symphonie No. 4, Johannes Brahms.
Sonatina for Percussion (3 Triangles) de Geary Larrick.