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Percussions.org Le forum de toutes les Percussions !
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pimpoumvlan
Inscrit le: 05 Aug 2002 Messages: 28
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Posté le: 21 Aug 2002 12:50 Sujet du message: oui |
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Ce que tu dis est vrai mais ce n'est pas de cela que je parlais.Je me suis peut etre mal exprimé.
Il est clair que cette culture est en perdition et qu'il faut la sauvegarder (on peut toujours chipoter sur la façon de le faire mais bon...) mais le conservateur du musée ne peint pas forcément des toiles de maître (oh la belle image)
ce que je voulais dire, c'est que pour apprendre à jouer du djembe, je pense que le mieux est de se servir des moyens qui ont permis de créer cette musique plutot que de vouloir y rajouter des doubles croches |
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k-nard (inactif)
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Posté le: 21 Aug 2002 13:00 Sujet du message: |
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Tu as raison mais je ne parle pas de solfège, pour preuve je ne le connait pas, je parle uniquement du temps, du contretemps et de la syncope, rien à voir (si je puis dire) avec le solfège.
Je vais préparer deux trois lignes à ce sujet pour me faire bien comprendre.
Salut à toutes et à tous et bonne frappe ! |
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k-nard (inactif)
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Posté le: 01 Sep 2002 0:07 Sujet du message: |
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N'ayant pas baigné dans la culture mandingue depuis ma plus tendre enfance, je ne puis que m'éfforcer de la comprendre du mieux que je peux et aussi avec les outils d'aujourd'hui si je veux m'en rapprocher le plus possible.
dans tes propos "Pimpoumvlan" je reconnais les propos de certains de mes élèves, qui au début pensaient que tout cela, 54èm mesure du dernier temps, de etc....n'ont rien à faire avec du djembe, en fait ça leurs prenaient la tête de penser qu'ils fallaient apprendre cela, c'étaient pas l'idée qu'ils se faisaient du djembe.
Au jour d'aujourd'hui leur vision est tout autre ! |
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yambumba
Inscrit le: 03 Jul 2002 Messages: 307
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Posté le: 01 Sep 2002 11:24 Sujet du message: |
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Tu as raison mais je ne parle pas de solfège, pour preuve je ne le connait pas, je parle uniquement du temps, du contretemps et de la syncope, rien à voir (si je puis dire) avec le solfège.
Le solfège n'est pas un but mais un moyen De même que l'écriture de la langue est un prolongement de la parole et non la parole elle même.
Les concepts de syncopes, temps, contretemps sont tous empruntés au solfège, dire que ça n'a rien à voir est une erreur. J'en connais même qui utilisent ces termes sans savoir ce qu'ils veulent vraiment dire. Ils sont passés dans le language courant des musiciens par immitation.
Chez certains, le solfège semble tabou, je trouve cela étrange. Avoir des connaissances en solfège n'empêche pas d'avoir la démarche qu'il faut pour jouer du djembé ou des congas.
Mais ce n'est que mon avis. |
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k-nard (inactif)
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Posté le: 01 Sep 2002 15:46 Sujet du message: |
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Quand je dit que cela n'a rien à voir (sans doute me suis je mal exprimé) je veut faire comprendre que le solfège n'est pas, mais alors pas du tout indispensable pour apprendre le djembe mais je dit que par contre il faut savoir ce qu'est le temps et le contretemps, pour preuve jamais personne ne parle solfège en matière de djembé, par contre le temps ou le contretemps eux sont employés couramment, je sais que quelque part c'est aussi du solfège, mais disons que je le conçois autrement (pour moi c'est la règle de base de la musique)
d'un autre côté le solfège je trouve cela chiant du fait que quand j'étais à l'école on nous em........ avec cela mais jamais on ne touchait un instrument, en bref de la musique sans musique, trés peu pour moi !
Le temps le contretemps et la syncope se résume a des positionnements de frappes dans le jeu, voilà pourquoi il faut savoir ce que c'est!!!
Salut à toutes et à tous et bonne frappe ! |
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yambumba
Inscrit le: 03 Jul 2002 Messages: 307
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Posté le: 01 Sep 2002 16:38 Sujet du message: |
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Quand je dit que cela n'a rien à voir (sans doute me suis je mal exprimé) je veut faire comprendre que le solfège n'est pas, mais alors pas du tout indispensable pour apprendre le djembe
Personne ne dit le contraire, mais ce que je veux dire c'est que le solfège n'empêche pas mais alors pas du tout d'apprendre le djembé ni quoi que ce soit. Et ce qui est chiant, c'est la manière de transmettre et pas du tout la matière transmise. Le solfège, on en fait tout un plat mais c'est beaucoup moins compliqué qu'on veut bien le dire. Le solfège, je l'ai appris seul et je n'étais pas le premier de la classe à l'école, loin de là. |
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François Kokelaere
Inscrit le: 24 May 2002 Messages: 248 Localisation: France
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Posté le: 03 Sep 2002 19:10 Sujet du message: Dubitatif... |
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Excusez-moi les amis mais la notion de “solo spécifique sur un rythme ou une danse” me laisse dubitatif. Comme s’il y avait qu’une seule façon de jouer un solo sur un rythme ou une danse donnée. Bien sûr, il y a un “esprit” du rythme à respecter qui est plus une façon de jouer en fonction du placement des différentes parties de la rythmique (dunun, sangban, différents accompagnements de djembé, etc...). Le fait qu’un djembé fola aussi connu et respectable soit-il, joue un solo sur un rythme donné d’une façon particulière, ce n’est pas pour autant que cette seule manière de le jouer prévaut. Un autre grand djembé fola jouera le solo d’une manière radicalement différente sur le même rythme. Alors qui a raison?
Dans le cas de l’accompagnement de la danse, c’est le danseur qui va guider le soliste et le jeu de celui-ci sera directement induit par les indications du danseur. Il ressortira donc une certaine cohérence du discours musical du soliste.
Comme le dit très justement “pimpouvlan” (ça c’est un pseudo!), il faut rester très vigilant sur les poncifs qui figent cette musique qui reste avant toute chose, en mouvement perpétuel, en constante évolution comme toutes les musiques et plus particulièrement celles d’essence traditionnelle. Tout est un problème de dosage. Le tout écriture n’a jamais formé des musiciens mais ce n’est pour autant qu’il faille jeter méthodes, relevés, solfège, etc... au même titre que les centaines d’heures de cours, de stages et de voyage en Afrique n’en forment pas plus. Est-ce pour autant qu’il ne faut pas aller à la source se rafraîchir?
Mais au fait, quelle source? Ceux qui sont vraiment habilités à dispenser un savoir ne sont pas légions et ils ne sont pas toujours de fins pédagogues. Ne pas confondre le message et le messager et tenter de faire le tri des affirmations spontanées.
Mais au fait, n’y-a-t-il pas antinomie dans la transmission traditionnelle du savoir telle qu’on la pratique en Afrique et celle que dispense les mêmes professeurs autorisés en Occident?
Et pourquoi, cette culture, cette musique, devrait-elle restée figée dans une sorte d’instantané photographique d’un moment où les détenteurs autorisés de ce savoir l’auraient arbitrairement immobilisée?
Dire “c’est comme ça que l’on doit jouer le solo sur ce rythme” c’est d’une part, abuser de la crédulité et d’autre part, c’est s’ériger en détenteur absolu et irrémédiable d’un savoir. C’est ainsi que l’on forge des chapelles et leur lot d’intégrismes.
Mais l’histoire de la musique et des arts sont jalonnées d’iconoclastes qui n’ont pas accepté les préjugés du moment et qui ont révolutionné leur époque à coup de remise en question des certitudes ambiantes.
Salut les frappadingues du tam-tam. Hé, passer des heures devant votre ordinateur, fatigue les yeux... |
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Mais qui est François Kokelaere ? |
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k-nard (inactif)
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Posté le: 03 Sep 2002 21:45 Sujet du message: |
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Pour ma part, quand je parle d'un solo imposé (voir spécifique) je veut dire jouer un rythme en reproduisant le solo de "untel" (traditionnel ou pas), donc je m'impose de jouer quelque chose de déjà établi, ça va pas plus loin que cela, la satisfaction de pouvoir le reproduire mais je vais rejouer ce même rythme avec mon feeling à moi et mes phrasés tels que je les conçois. Je ne vais pas figer la musique et me contenter de reproduire ce qui a été déjà fait, j'ai mon jeu spécifique à ma personne, qui est unique, comme chacun de nous.
A ce propos, comment faites vous dans "wofa" pour établir un morceau ? et d'un spectacle à un autre, rejouez vous la même chose frappe pour frappe, ou il y a t-il des petites ou grandes différences dans le jeu ?
Pendant que j'y pense, il y a eu un débat il y a quelques jours à propos des méthodes et j'ai signalé une méthode de congas écrite par toi même, enfin bref, au final, quelqu'un proposais que je te pose la question (étant donné que j'avais citée la dite méthode) que pense tu de ta méthode, pédagogiquement parlant ?
si j'ai bonne mémoire, c'était une méthode de congas avec des rythmes africains.
Pour finir je redirai que en matière de solo,pour moi il n'y a pas de règles prédéterminées et la seule qui a valeur à mes mains, c'est que mes oreilles se délectent.
Dernière minute : j'ai lu et relu les différents messages et je ne vois nulle part trace d'un propos spécifiant qu' un solo prévaut sur un autre !! ou qu'il faille le jouer de telle manière plutôt que d'une autre !
Salut à toutes et à tous et bonne frappe !! |
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François Kokelaere
Inscrit le: 24 May 2002 Messages: 248 Localisation: France
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Posté le: 08 Sep 2002 17:01 Sujet du message: palabres, palabres... |
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Dans Wofa comme jadis dans les Percussions de Guinée, la structure du morceau ou de la pièce est très ferme ainsi que le déplacement sur la scène mais bien sûr, l’artiste a une grande liberté à l’intérieur de son intervention. Il sait comment il entre et comment il sort mais à part ça, il fait ce qu’il veut. Paradoxalement, ce qu’il joue est très peu inventif. J’ai souvent interpellé les Percussions de Guinée à ce sujet. Lamine Lopez Soumah qui avait un long solo dans le spectacle jouait quasiment tous les soirs la même chose, quant à Noumoudy Keïta, il répondait à mon interrogation par “pourquoi changer le solo alors que celui que je fais est très bien?” Imparable! Je crois que le peu de créativité ou plutôt de renouvellement dans les soli des grands djembé fola vient aussi du fait que dans le mode de jeu traditionnel, le djembé fola se laisse guider par la danse, ce qui donne une grande variété de phrases. Dès qu’il n’a plus la danse pour répère, il devient quelque peu orphelin et son jeu se bannalise (à l’exception près des plus grands quand même).
(voir ce que nous en disions avec Bruno Genero sur le site woafaguinea.com)
En aparté, nous sommes obligés d’avoir dans les spectacles comme celui de Wofa une structure très solide car spectacle après spectacle, quand la fatigue et une certaine lassitude arrive (et pourtant nous ne faisons jamais de tournée de plus de trois mois alors que les ballets nationaux dépassaient allègrement les 12 mois voir plus...), les artistes peuvent se reposer sur la solidité du spectacle, ce qui permet d’avoir une grande régularité de prestation scènique (impératif au niveau international) ainsi, dans les pires conditions, nos spectacles sont simplement bons et dans de bonnes conditions, très bons mais jamais mauvais.
La qualité du solo sera évidemment tributaire de l’état de forme et de fatigue du soliste.
Quant à la méthode à laquelle tu fais allusion, mon cher, n’oublie pas qu’elle a été écrite il y a plus de vingt cinq ans. C’était une commande et je croyais à l’époque savoir quelque chose. Rassure-toi, ce n’est plus le cas aujourd’hui! Elle n’a que peu de cohérence pédagogique, j’en conviens et son contenu est bien faible (mea culpa) mais je suis toujours surpris d’apprendre qu’elle continue à se vendre (quelques centaines d’exemplaires par an) alors qu’il y en a tant d’autres sur le marché et que d’aucuns trouvent qu’elle est très accessible pour des débutants, notamment dans la représentation sous forme de tablature des notes. Va savoir!
Aujourd'hui, je dirai que ça ne sert à rien d'utiliser de nouveaux codes d'écriture et qu'il suffit d'utiliser le code le plus simple et le plus international qui soit, celui du solfège rythmique et si quelqu'un me demandait comment faire pour apprendre à jouer le djembé? Je lui répondrais "débrouille-toi!". Prends des cours, fais des stages avec plein de profs différents, apprend à lire la musique, joue d'autres instruments, va bourlinguer en Afrique et ailleurs, le monde est vaste, accroche-toi à un grand maître, joue autant que tu peux toutes sortes de musiques, intéresse-toi à toutes les musiques, fonce tête baissée dans toutes les aventures artistiques, renforce ton caractère, sois toi-même mais toujours à l'écoute des autres et tu seras un jour, peut-être, si ton étoile est bonne, si c'est ton karma, un ARTISTE!
Mais mon cher, la route est longue, très longue... |
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Mais qui est François Kokelaere ? |
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k-nard (inactif)
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Posté le: 08 Sep 2002 19:23 Sujet du message: |
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Merci !! d'avoir éclairé les joueurs de congas sur la dite méthode, n'étant pas joueur de congas, elle m'était arrivée par erreur en pensant que c'était du djembé, enfin bref, je l'ai donné à un pote congueiros et apparemment, il appréciait la facilité de lecture.
Pour ce qui est du djembe je suis à 200% d'accord avec toi, il faut y aller, la tête dans le guidon, ou pour la circonstance, la tête dans le mortier !! c'est ce que je m'efforce de faire depuis des années.
Quant à ëtre un artiste ? un jour, peut ëtre !!
Salut à toutes et à tous et bonne frappe !! |
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