Percussions.org

[Jimmy B]

Gustavo Ovallès [1968, Caracas (Ve.) - quartier de la Pastora]



Percussions (percussions afro-vénézuéliennes : culo'e puya, quitipla, maracas , cumaco, parranda; afro-cubaines et cubaines : bata, conga , tumbadora, claves , bongo), chant, violoncelle, pédagogie et compositions.


Gustavo Ovallés beigne dés l'enfance dans une famille de musiciens où il sera initié vers l'âge de six ans à la culture afro-vénézuélienne en débutant son apprentissage par le Bongo, les Maracas et quelques tambours de sa région.

Vers l'âge de 17 ans il entreprend des études de violoncelle au Conservatoire de Caracas [ve.] pendant cinq années mais se tourne rapidement vers l'approfoncissement de ses connaissances et sa pratique des percussions.

Gustavo se passionne pour les tambours batas et la tumbadora afro-cubaine qu'il va beaucoup étudier mais ne renie pas ses racines, en continuant à pratiquer et en développant ses connaissances de la culture afro-vénézuélienne. Il étudie alors avec des maîtres tambours comme Benigno Medina [ve.], Miguel Urbina [ve.], Orlando Poleo [ve.] ou Regino Jimenez [cu.].

Poursuivant une carrière mondiale à partir de 1997, mélodiste, coloriste, stable, véloce et inventif, ce ne sont pas des termes trop élogieux pour qualifier ce percussionniste vénézuélien, santero (1) , fils d'Obatala (2) et percussionniste attitré durant cinq années du pianiste cubain Omar Sosa .

Sur son parcours, il travaille avec des artistes internationnaux comme Miguel "Anga" Diaz, Orlando Poleo, Pierre Marcaut, Omar Sosa, Miguel Urbina, Hector Chastre, Julien Lourau, Justin Vali, De Guéri, Andres "Maraquero" Coromoto ou encore le groupe Akacombé pour ne citer qu'eux.

A côté de sa carrière de musicien professionnel, il participe au développement et à l'échange de la pratique musicale des traditions afro-vénézuéliennes en étant l'initiateur et le directeur d'une école implantée à Caracas [ve.].

L'école Oro Ina, implantée dans le quartier de la Pastora à Caracas [ve.] organise des stages et des cours en partenariat avec l'association Roraima de Marseille [fr.] et propose ainsi un échange

Il crée en 2002 son propre groupe, "La Parranda San Benito" et s'occupe depuis principalement d'enseignement.

Vivant entre la France et le Venezuela, Gustavo Ovallès dispense des cours et des master-class dans ces deux pays.



Elément(s) Discographique(s) :

. Ayaguna, Omar Sosa & Gustavo Ovallès (duo) - [2003 -OTA1010, Night and Day, dist. Midnight Sun]
. Sentir, Omar Sosa [2002-OTA1009, Night and Day, dist. Midnight Sun]
. Bembon, Omar Sosa [2000-OTA1007, Night and Day, dist. Midnight Sun]
. "Ara Onu" Gustavo Ovallès - 2005

Elément(s) Photographique(s) : (c) 2003 Jimmy Braun - Gustavo Ovallès à Nancy (54)

Source(s) : Archives Percussions.org 2003/2004 - Interview de Gustavo Ovallès


Contact en France : Association "Roraima" - Tél.: +33 (0)4.91.08.77.23 - 6 rue Lacépède 13004 marseille - Email : roraima@tiscali.fr Site Internet : http://assororaima.com & http://gustavo.ovalles.free.fr


(1) Santero : sorte de shaman d'un culte très populaire d'origine africaine ( la santería ). Le santero ou babalao dialogue avec les esprits/divinités (orishas) du panthéon afro-cubain pour assurer santé et protection. La santería est le nom christianisé de la Regla de Ocha-Ifà, nom du sytème cultuel lucumi-yoruba. La Santeria est une religion de syncrétisme entre les pratiques religieuses animistes africaines et le catholicisme hispanique.

(2) Obatala : Père de tous les Orishas (divinités du panthéon afro-cubain) et de l'humanité, il règne également sur l'esprit. La source de la pureté, de la sagesse, de la paix et de la compassion. Obatala use de son côté guerrier afin de rendre justice dans le monde. Sa couleur est le blanc.


(c) 2004 Jimmy Braun